Crédits photos : Comité olympique canadien / Photo courtoisie de Sébastien Beaulieu / Radio-Canada

Détails personnels

Sport : Surf des neiges – Slalom géant parallèle
Jeux olympiques : Beijing 2022
Ville natale : Québec, Québec

Q. Qu’est-ce que ça représente pour toi ta participation aux Jeux olympiques?
R. « Le rêve d’une vie !  C’était l’objectif que je me suis donné lorsque j’ai débuté à faire du surf des neiges à l’âge de sept ans et d’enfin y arriver, après tous les défis auxquels j’ai dû faire face, c’est simplement incroyable ! La confirmation de ma qualification fut un processus très compliqué et haut en émotions. »

Q. De quelle façon t’encourages chaque jour à t’entraîner?
R. « Ce qui me motive réellement, c’est d’accomplir mes objectifs. Je suis une personne très têtue [Rires]. J’aime profondément mon sport, c’est ma passion. Il est donc facile pour moi de trouver la motivation nécessaire pour continuer. »

Q. Comment gères-tu ton stress avant une compétition?
R. « Je suis de nature assez « relaxe ». Lorsque je sens que le stress prend le dessus sur moi, j’effectue des exercices de respiration et ça m’aide beaucoup. Je sais ce qui fonctionne pour moi afin de bien me préparer psychologiquement et physiquement. »

Q. Quelle activité pratiques-tu pour décrocher et te changer les idées?
R. « Je suis un passionné de vélo de montagne. Je pratique cette activité quatre à cinq fois par semaine durant l’été et l’hiver, je fais du Fat Bike. »

Q. Comment réagis-tu face à la victoire et la défaite?
R. « J’ai tendance à être très sévère envers moi-même face à la défaite. Je me suis beaucoup amélioré au fil des années sur cet élément, puisque c’était très douloureux à vivre personnellement, mais également pour mes proches. Heureusement, aujourd’hui je vis beaucoup mieux la défaite. Face à la victoire, je suis très fier ! Notre calendrier étant très chargé, je n’ai malheureusement pas souvent le temps de faire quelque chose de spécial pour l’occasion. »

Q. Qu’aimes-tu précisément de ton sport?
R. « Les sensations extraordinaires que nous vivons sur la planche. Il n’y a rien comme un virage bien penché à deux pouces de la neige ! »

Q. Raconte-nous un moment difficile de ta carrière et comment tu t’y es pris pour le surmonter?
R. « En 2018, lorsque j’ai appris que je ratais ma qualification olympique d’une seule position. Vingt-quatre heures plus tard, je devais performer sur les pistes à une Coupe du Monde. Ce fut très difficile. J’avais besoin d’un signe pour poursuivre l’aventure pour un autre cycle olympique. Lors de cette Coupe du monde, j’ai vraiment repoussé mes limites. J’ai finalement terminé en 7e position, de très loin mon meilleur résultat en carrière ! Sans ce résultat, je n’aurais probablement pas continué pour un autre cycle de quatre ans. Les années 2014-2015 ont été également une vraie montagne russe. Chose certaine, je n’ai jamais abandonné ! »

Q. Quel conseil donnerais-tu aux jeunes?
R. « Peu importe le domaine que vous choisissez, faites ce qui vous passionne !