Crédits photos : Comité paralympique canadien / Réseau des sports ( RDS) / La Nouvelle union – Victoriaville

Détails personnels

Sport : Para-athlétisme
Jeux olympiques : Rio 2016, Tokyo 2020
Ville natale : Victoriaville, Québec

Q. Raconte-nous un moment mémorable de tes Jeux paralympiques de Rio 2016 ?
R. « Lorsque j’ai foulé la piste du stade de Rio, au moment de la présentation des athlètes au départ de mon 1500 m. Il y avait environ 30 000 personnes dans le stade, c’était incroyable ! C’est à ce moment que j’ai réalisé mon rêve de prendre part aux Jeux paralympiques. »

Q. As-tu une histoire cocasse à nous raconter de ces Jeux ?
R. « Le village des athlètes était très loin du centre de la ville de Rio et ma famille résidait tout près de la plage du quartier Copacabana. Pour les pouvoir les voir, je devais prendre un Uber pendant un minimum d’une heure. Je n’ai jamais autant dépensé en transport en une semaine ! » [Rires]

Q. Comment décrirais-tu ton année et ta confirmation sur l’équipe paralympique pour Tokyo 2020 ?
R. « En un mot je dirais, flexibilité. C’était tellement difficile de planifier un horaire de compétition ou de camp d’entraînement. La situation changeait tellement rapidement. L’accès à une préparation normale était mis de côté. Avec la fermeture de tout, il fallait être proactif, résilient et y aller une journée à la fois. Pour ce qui est de ma confirmation, c’est toujours très tard dans le cas du para-athlétisme. Étant donné que ma présence était presque assurée en juin, j’étais déjà en camp d’entraînement à Flagstaff en vue des Jeux lorsque ma sélection a été confirmée. »

Q. Que représente pour toi ta deuxième participation aux Jeux paralympiques ?
R. « Les Jeux paralympiques de Rio 2016 étaient vraiment une première expérience pour moi et j’étais encore en mode apprentissage tant au niveau de l’envergure de l’événement qu’au niveau de la particularité de cette compétition en comparaison avec les autres.  Aujourd’hui, je sais mieux à quoi m’attendre. Ma participation cette année représente l’aboutissement de cinq années de travail. »

Q. De quelle façon t’encourages-tu chaque jour pour continuer à t’entraîner ?
R. « J’aime vraiment aller courir à tous les jours. Ma ville de Victoriaville regorge de superbes endroits pour aller courir. C’est donc facile pour moi. puisque j’ai la chance d’avoir un environnement favorable. Mais lorsque j’ai besoin d’un petit coup de pouce, c’est mon objectif et mes rêves qui me donnent le petit « extra » dont j’ai besoin. Ce qui me motive le plus est d’être le meilleur athlète que je peux être et aller le plus loin possible. »

Q. Est-ce qu’il y a un concept à l’entraînement qui est primordial pour toi ?
R. « Se questionner continuellement. Prendre le temps d’analyser et remettre en question ce que l’on a mis en place comme préparation, tant au niveau des choix de camps d’entraînement, de compétitions, etc. Le but de cet exercice est de s’améliorer et de trouver des façons d’en faire plus et surtout mieux. C’est un concept que je vais mettre en application toute ma vie. »

Q. As-tu un rituel avant les compétitions ?
R. « Oui toujours ! Avant de partir de chez moi ou de quitter l’hôtel, je prends une douche, un bon café et un classique gruau et bagel beurre d’arachides. »

Qu’apprécies-tu particulièrement de ton sport?
R. « J’adore la simplicité et la pureté de la course. Une piste d’athlétisme mesure 400 m, n’importe où dans le monde. C’est égal et juste pour tout le monde. C’est aussi très accessible. Mon épreuve préférée est le 5000 m. C’est la distance parfaite ! Il faut un mélange d’endurance et de vitesse pour bien réussir cette épreuve. »