PLUS DE 50 000 ENTRAÎNEMENTS SAUVÉS GRÂCE À L’INS QUÉBEC

En juin 2020, l’Institut national du sport du Québec (INS Québec) a développé un protocole de mesures sanitaires très strict afin de permettre aux athlètes de haut niveau de continuer à s’entraîner malgré la fermeture des centres d’entraînement et autres sites sportifs. Approuvé par la Santé publique et le ministère de l’Éducation, l’ensemble des mesures sanitaires mises en place au Complexe de l’Institut et dans les autres lieux approuvés pour l’entraînement des athlètes de haut niveau a permis de sauver 51 185 entraînements durant ces périodes névralgiques pour la préparation des athlètes en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo (été 2021) et de Beijing (hiver 2022).

Qui plus est, les données indiquent que 90 914 entraînements ont eu lieu entre les mois de juin 2020 et février 2022. Cela signifie que les entraînements qui se sont déroulés durant les périodes de fermeture des autres sites sportifs représentent 56 % du total des entraînements.

Seulement au Complexe de l’INS Québec, ce sont 36 283 entraînements qui ont été sauvés durant les périodes de fermeture.

Sylvain Gaudet et Simon Deguire, physiologistes de l’exercice, ainsi que Thomas Romeas, chef recherche et innovation, de l’Institut, ont collaboré avec un groupe d’étudiants spécialisés en visualisation de données de Polytechnique Montréal. Le but était de mesurer l’impact du protocole sanitaire de l’INS Québec sur la préparation des athlètes de haut niveau québécois durant la pandémie de la COVID-19, en particulier sur la capacité à poursuivre l’entraînement durant les phases de fermeture. Les étudiants ont donc développé un système d’analyse des données récoltées entre juin 2020 et février 2022 à partir du formulaire d’entrée que chaque athlète doit remplir avant d’accéder à son lieu d’entraînement.

Science des données à l’appui, le protocole sanitaire développé par les spécialistes médico-sportifs et scientifiques de l’INS Québec a donc eu un impact majeur sur la préparation des athlètes pour les Jeux olympiques et paralympiques. Une autre initiative qui s’inscrit dans la volonté de l’Institut d’être « le génie derrière les performances ».

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