Jeux olympiques Paris 2024 : Rencontrez nos expert·e·s

22 juillet 2024

Roxanne Huot

Voici une série de 4 articles vous présentant quelques-un·e·s de nos 14 experts qui seront aux Jeux olympiques de Paris ou à distance. Pour le deuxième portrait, nous avons eu l’occasion de discuter avec Roxanne Huot, conseillère des services scientifiques chez INS Québec. Avec une carrière qui a débuté en tant que technicienne au soutien scientifique, Roxanne a évolué pour jouer un rôle clé dans l’organisation et la planification des interventions au sein de l’Institut. Elle nous parle de son parcours, de son implication dans les préparatifs pour les Jeux Olympiques de Paris, et de ce qui la motive au quotidien.

Q : Quand as-tu rejoint l’Institut?  Quand as-tu commencé ta profession ? Avec quels sports travailles-tu?

J’ai rejoint l’Institut (qui était encore le CNMM à l’époque!) en 2011, à peine 1 an après avoir terminé mon baccalauréat en kinésiologie. J’ai été embauchée en tant que technicienne au soutien scientifique et pendant les premières années j’ai travaillé avec plusieurs sports, notamment la natation, la natation artistique, le plongeon et le patinage de vitesse courte piste. Au fil des années, j’ai migré vers la facette plus administrative du sport, tout d’abord en tant que coordonnatrice au département de sciences du sport, puis dans le rôle de conseillère, services scientifiques. On ne me voit plus beaucoup sur le terrain en interaction directe avec les athlètes maintenant, mais plutôt en amont dans l’organisation du département et la planification des interventions. 

Q : En quoi consiste ton rôle avant les Jeux?

Je fais partie de l’équipe de mission du Comité olympique canadien, dans le secteur de l’habillement. C’est donc complètement différent de mon travail quotidien à l’INS Québec. Nous serons une petite équipe à nous occuper d’aménager un entrepôt, de préparer une valise des vêtements officiels de l’équipe canadienne pour chaque athlète, membres des équipes de soutien des sports et membres de l’équipe de mission du COC qui seront à Paris. Cela implique d’aménager un entrepôt, de préparer des valises (beaucoup de valises!), d’en assurer la livraison à chacun·e, puis de faciliter les échanges de vêtements pour ceux dont la taille présélectionnée ne convient pas. Avec des sites d’hébergement dispersés dans et en périphérie de Paris et environ 900 valises à préparer, la tâche s’annonce…sportive! 

Q : En quoi consiste ton rôle pendant les Jeux?

Mon rôle au sein de l’équipe de l’habillement est concentré dans les 2-3 semaines qui précèdent les Jeux, puis pendant la première semaine de ceux-ci. Une fois que tous auront reçu leur valise de vêtements et fournitures et les tailles qui leur conviennent le mieux, l’équipe s’affairera au démontage de l’entrepôt et au ramassage. 

Q : Comment participes-tu au succès des athlètes?

Le travail de l’équipe de l’habillement est fait dans l’ombre et l’objectif est d’habiller tous les membres de l’équipe canadienne avec les vêtements appropriés, avec le moins de distraction possible envers leurs performances. 

Q : Est-ce ta première expérience aux Jeux olympiques ? 

Oui, ça sera ma première expérience aux JO. J’ai vraiment très hâte de vivre cela, le sport de haut niveau et particulièrement les performances aux JO, ainsi que tout le travail nécessaire pour y parvenir me fascine depuis que je suis toute jeune. Ça promet d’être une expérience unique et haute en émotions fortes! 

Q : Qu’est-ce que tu aimes le plus de ton métier ?

Ce que j’apprécie le plus de mon métier, c’est deux choses. Tout d’abord, les gens passionnés, dédiés, motivés et performants avec qui je travaille, et ce, pas seulement dans l’équipe des sciences du sport, mais dans tous les départements de l’INS Québec. C’est extrêmement motivant de côtoyer des individus qui ont autant à cœur l’accompagnement des athlètes et l’optimisation de toutes les sphères de leur performance. Comment ne pas avoir envie de donner le meilleur de soi-même dans un tel environnement? Ensuite, même si comme plusieurs de mes collègues je travaille dans l’ombre, je sens que mon travail fait indirectement une différence positive dans le parcours des athlètes qui passent à l’INS Québec, ainsi que dans les systèmes sportifs québécois et canadiens et ceci est une autre grande source de motivation.