Semaine nationale des entraîneurs: Les inspirations de Daniel Trépanier et Sasha Mehmedovic
SEMAINE NATIONALE DES ENTRAÎNEURS: LES INSPIRATIONS DE DANIEL TRÉPANIER ET SASHA MEHMEDOVIC
Dans le cadre de la Semaine nationale des entraîneurs, l’INS Québec a demandé à des entraîneurs de nous faire découvrir les mentors et entraîneurs qui les ont inspirés et influencés.
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DANIEL TRÉPANIER, DIRECTEUR DE HAUTE PERFORMANCE À BOXE CANADA
Son premier entraîneur, Léonard Kwitkowski, a joué un rôle déterminant dans sa vie. « J’avais 14 ans lorsque j’ai rencontré Léonard. Il m’a donné la passion de la boxe. C’est en le voyant aussi passionné à chaque jour dans le gymnase que j’ai eu envie de poursuivre une carrière en boxe. Je n’avais peut-être pas les capacités de réaliser mes objectifs les plus élevés comme athlète, mais j’ai trouvé ma voie comme entraîneur grâce à Léonard. »
Léonard Kwitkowski a transmis à Daniel Trépanier des connaissances techniques, une éthique de travail et de bonnes valeurs. « L’éthique de travail prônée par Léonard m’a aidé dans le gymnase, mais aussi dans les études et dans la vie », raconte Trépanier.
Toutefois, c’est surtout la passion pour le sport de Kwitkowski qui lui sert encore.
« Aujourd’hui, à chaque fois que je le vois, il me motive. Il me ramène aux raisons pour lesquelles je suis entraîneurs », mentionne celui qui a toujours gardé contact avec son mentor des trois dernières décennies.
Léonard Kwitkowski a ouvert le monde de la boxe à Daniel Trépanier et a contribué à ce que ce dernier y demeure au-delà de sa carrière d’athlète en l’orientant vers la carrière d’entraîneur. « Pour moi, la boxe, ce n’est pas un travail, c’est une
passion », conclut le directeur de haute performance.
Merci Léonard Kwitkowski!
SASHA MEHMEDOVIC, ENTRAÎNEUR DE L’ÉQUIPE NATIONALE DE JUDO
Ancien athlète de haut niveau, Sasha Mehmedovic a participé aux Jeux olympiques de Pékin et de Londres. La première personne qui a influencé sa carrière est son père Nihad. Entraîneur dans un club de judo près de Toronto pendant plusieurs années, Nihad Mehmedovic est un passionné de ce sport. « Regarder mon père entraîner les jeunes dans le club local a fait naître en moi la passion pour l’enseignement. Il était capable de transformer les jeunes à travers le sport », raconte celui qui, malgré l’influence paternelle, n’envisageait pas de devenir entraîneur pendant son parcours sportif.
Après la retraite du sport de haut niveau de Mehmedovic en 2013, Nicolas Gill, son ancien entraîneur, le contacte et lui propose de devenir un entraîneur de l’équipe nationale. « C’est guidé par Nicolas que j’ai été en mesure de développer mes propres valeurs et ma philosophie en tant qu’entraîneur. Il a été un mentor pour
moi », se rappelle-t-il.
Nicolas Gill a aussi été une grande inspiration pour Mehmedovic, qui tout comme son mentor, effectuait la transition d’athlète de haut niveau vers le rôle d’entraîneur. « Nicolas m’a accompagné dans mes premières années comme entraîneur. Sans lui, je ne serais pas où je suis aujourd’hui ». Gill l’a aidé à découvrir toutes les dimensions du rôle d’entraîneur. « Au début, je ne savais pas trop ce que ça impliquait d’être entraîneur. J’ai rapidement réalisé qu’entraîner, ce n’est pas juste enseigner des techniques, mais que c’est d’abord et avant tout de connecter avec les athlètes », résume celui pour qui une bonne relation avec les athlètes est la base du succès. « Nicolas m’a fait réaliser qu’il fallait bâtir une confiance avec les athlètes pour qu’ils t’écoutent et comprennent ce que tu leur expliques. »
Maintenant bien installé dans son rôle, Sasha Mehmedovic voit une similitude dans les exigences des rôles d’entraîneur et d’athlète : « Entraîner des athlètes de haut niveau demande de la motivation, de la passion et de l’engagement, comme c’est le cas lorsque l’on est athlète. »
Merci Nihad Mehmedovic!
Merci Nicolas Gill!
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